La dimension psychologique
Notre époque est celle où le nombre d'entreprises à reprendre augmente (5000 pour le Var en novembre 2007 par exemple)
Les grandes entreprises sont familiarisées à ce genre d'opération mais les petites éprouvent de grandes difficultés à céder ou à reprendre une entreprise.
La dimension psychologique
En fonction de leur profil, certains ses chefs d’entreprise ont du mal à céder leur entreprise où à réaliser qu’il faudrait la céder.
L’émotion est au cœur du processus de décision, c’est un ingrédient dont il faut faire baisser l’intensité sous peine d’aller au devant de difficultés qui peuvent les influencer ( manque de discernement, orgueil, …)
L’histoire de l’entreprise, de la famille, l’aspect héréditaire, la reconversion, la retraite, des paramètres techniques,…, sont des leviers importants au regard de toute la vie d’un homme qui a atteint un âge « mûr » au moment de la transmission.
Une préparation psychologique est utile, l’anticipation et donc le temps sont des moyens qui permettent d’atténuer la pression sentimentale.
Pour certains, c’est un sentiment funeste qui est ressenti, le prologue à une notion de deuil parce que céder son entreprise, c’est une partie de soi dont on se sépare. Bien souvent, le don de soi dans le fonctionnement de l’entreprise s’est fait au détriment de sa famille, de son relationnel, de sa vie privée. Des résultats ont enthousiasmé ou fait craindre le pire.
La continuité de sa vie après la transmission est aussi un phénomène traumatisant
Cette dimension subjective peut influencer les aptitudes à décider faisant perdre de vue le primordial : bien vendre.
Il faut atténuer les angoisses en se recentrant sur l’objectif : le patrimoine.
L’intervention d’un professionnel, un séminaire sur le sujet peuvent aider à surmonter ce handicap.