VI. Faiblesses du métier d'expert-comptable et du cabinet
FAIBLESSES DE L’EXPERT-COMPTABLE ET DU CABINET:
Profession réglementée
Indépendant
Mono disciplinaire
Formaté par l’Ordre et les règlements, endoctrinés
Coût élevé de l’adhésion à l’Ordre
Coût élevé de la formation continue (racket !) Ex : formation IFRS bilan 2005
Image semblable, aucun signe distinctif de singularisation
Image négative communication anticonceptuelle du trop classique « la période fiscale doit arriver,
je suis en pleine période fiscale, on sort à peine de la période », prétexte pour ne plus faire !
Image poussiéreuse
La concurrence des centres de gestion qui cassent les prix avec l’aval du gouvernement (SIC n’en parle jamais, hypocrisie)
Les non officiels
Les b4 hyper pluridisciplinaires. 14 métiers chacun
Fiducial pluridisciplinaire. 6 métiers
Les anglo-saxons plus techniques et plus de domaines de compétences (fiscales, sociales, les particuliers, assurances, gestion de patrimoine, retraite, défiscalisation,…)
Les pays de l’Est plus techniques et peu chers, dumping, délocalisation (Lituanie IFRS 2001 : EC = 8500€, revenu moyen : 3000 coll : 2000 France 25.000)
La concurrence normale entre EC traditionnels (banquier, ami,…)
La concurrence des EC traditionnels qui vont acquérir des compétences ou des métiers supplémentaires. E-Tag : 48 €/ mois
Ec internationaux : Vanuatu Londres, Tunisie,…
Cible et défiance des EC européens
Retard technique (passif social, …) Jugé lamentable par beaucoup. ( Maître Maxime Delhomme, SIC, Vie des Régions 2005, assignations clients pour absences provisions IFC)
Toujours attendre la dernière minute pour se former. Ex bilan 2005 et niveau général de formation EC
en février 2006
Incohérence (IS) Jugé lamentable par beaucoup (clients, à l’étranger)
Evolutions économiques, juridiques, sociales, réglementaires
La télé transmission, dématérialisation, informatisation cassent le contact physique (pierre angulaire du commerce) avec le client.
Délocalisation des clients
La formation en continue est consommatrice de temps, d’argent mais ne crée pas de revenus supplémentaires : courbe linéaire de la future rentabilité des cabinets (S fees)
Le client :
Client peu concerné par les réformes comptables
Honoraires trop élevés, difficultés à les régler
Client pas prêt à payer plus au nom de ces mutations
Peu probable que le cœur de métier devienne plus rentable demain (success fees ?)
Facture pas toujours la totalité du temps passé : ex votre coût de facturation horaire fois le temps passé = votre chiffre d’affaire ? Le conseil verbal pas facturé
Le niveau de conseil prodigué est en général banal
Le temps consacré à l’exercice d’autres activités professionnelles périphériques est non rentable
Pas de stratégie d’entreprise
Généraliste du métier du chiffre
Spécialiste de rien
Besoin de spécialistes et/ou se spécialiser
Pas de réelle gestion du temps de travail : problème de management et d’organisation
Temps de travail journalier consommé par la gestion du quotidien, pare au plus pressé
Management empirique « La tête dans le guidon »
Ce mode de gestion laisse peu de temps à la formation, l’information, au développement commercial
L' environnement professionnel change,
Les besoins de vos clients évoluent
Les besoins des clients augmentent
Le clients réclame plus de services aux cabinets.
Votre cœur de métier n’apporte pas toutes les solutions pour répondre aux besoins du client
Défiance IFRS : retard
Méfiance : doute sur les capacités des intervenants
Client non formaté
Le paradoxe equationel de l’indice C13 de l’EC: activité /knowing client/ confiance/rentabilité/temps passé/prestations/cursus diplômant : avant dernier en France (65.800 €) et l’un des premiers en Angleterre
Indice C13 du banquier
Indice C13 notaire
Indice C13 avocat
C13 de l’assureur (82.800 €) et son paradoxe équationel, l’indice le meilleur
C13 du gestionnaire en patrimoine (78.500 €) et son paradoxe équationel, l’indice juste inférieur à celui de l’assureur
Le C27 banquier /EC : cynématique d’intermédiarisation décisionnelle en Vréel et Vabsolue:
client/satisfaction client/ résultat temps/puissance décisionnelle / priorité décisionnelle /C13/gestion temps : favorable à l’EC sur un seul secteur d’activité
Le C27 notaire/EC
Le C27 avocat/EC
Le C27 Gestionnaire en patrimoine /EC : 71% de ses affaires validées par un EC : 78.500 € * 71% = 55.735 €
Le C27 Assureur entreprise/EC : 89% affaires validées par un EC : 82.500 € * 89% = 73.425 €
Le C27 du conseil en entreprise : 36.400 €
Le double paradoxe équationel de l’indice C27 EC reprenant la main/assureur + gestionnaire en patrimoine et le paradoxe de l’équation aux dérivées indicielles (60 % de frais généraux) : Net 35.000 à 72.000 € de moyenne par an par tranche de 100 clients de typologie petits/moyens cabinets.
Client est la seule source de revenus
Contour de l’activité « conseil » mal définie par le client : résiliation de mutuelle, regroupement contrats d’assurance
Peu d’esprit d’initiative professionnelle.
Commerçant qui n’ose pas se l’avouer
Dynamisme commercial, développement, marketing, management sont absents du langage et de l’action.
Capacité à perdre des clients. Capacité à gagner des clients
Pas de formation commerciale
Fichier client peu enrichi. Pas de fichier commercial élaboré
Pas un développeur
Pas une force de proposition envers ses clients
Pas un spécialiste du conseil et de la vente additionnelle
L’EC est loin d’en retirer toute la quintessence financière qu’il mérite,
Pas la culture « client » tels les professions connexes (avocat, notaires, banquiers, assureurs)
Pas la culture « client complet » ou « saturation du potentiel client »
Pas de technique « fidélisation du client »,
Client parfois mis longtemps en attente téléphonique, mal reçu au tél, mal accueilli au cabinet « tri postal »
car ne pèse pas assez = causes fréquentes de rupture.
Anomalie perception globalité client social¹fiscal
indépendants, pas de puissance réseau